Un vieil homme joue du piano dans les gares, anonyme parmi les anonymes. Avec lui, le lecteur remonte le fil de l’histoire et découvre une enfance passée dans un orphelinat religieux des Pyrénées. Le quotidien très sombre, les injustices et les maltraitances finiront par nourrir les rêves de liberté de ces gamins abandonnés par la vie.

Un très beau roman, poétique et lumineux, qui nous enseigne que l’espoir n’est jamais perdu, même au plus sombre de la nuit.

Dans l’Irlande des années 80, le couvent du Bon Pasteur est tenu par des religieuses qui dirigent également une école professionnelle pour filles. Peu avant Noël, en livrant comme chaque année son charbon, Bill Furlong découvre une jeune fille enfermée dans le froid glacial de la réserve. 

Se dresser contre les pratiques de ces sœurs influentes et respectées de tous, ou fermer les yeux pour préserver son travail, ses relations, sa vie de famille auprès de son épouse et de ses cinq filles chéries ? La simplicité apparente mais subtile de ce court roman touche à l’essentiel.

Condamnée à perpétuité pour les meurtres de son employeur et de sa gouvernante, Grace Marks, 16 ans, affirme ne pas se souvenir des faits. Déterminé à lever le voile sur cette tragédie, le docteur Jordan, spécialisé dans les maladies mentales, s’entretient régulièrement avec la jeune femme. A chaque séance, elle lui livre une part de son histoire, de son enfance marquée par la pauvreté et la violence en Irlande, à son arrivée au Canada pour y travailler comme domestique.

Le Paradis, c’est le nom de la ferme isolée où Emilienne élève ses petits-enfants Gabriel et Blanche. Un bout de terre loin de la ville, auquel Emilienne et sa petite-fille sont viscéralement attachées. En grandissant, Blanche rencontre un jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse… Mais deux volontés différentes, deux ambitions contraires sont-elles conciliables ? 

Passion, liberté, violence et trahison… de l’amour à la haine, un récit aussi impitoyable qu’ensorcelant.

Un cafard se réveille dans un corps d’humain. Cela fait aussitôt penser à un récit inversé du célèbre livre de Kafka. Et c’est bien d’inversion qu’il s’agit dans ce court roman, sous la forme d’un nouveau courant de pensée politique totalement absurde, défendu par le cafard-Premier Ministre britannique. « Inverser le cours de l’argent » : c’est-à-dire percevoir une rémunération à chaque achat effectué, et a contrario verser à son employeur la somme correspondant aux heures de travail réalisées. 

Ian McEwan nous livre une fable ironique et percutante, dénonçant à sa façon le Brexit, le repli sur soi, les basses manœuvres politiques et l’entêtement aveugle des dirigeants.